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dimanche 28 mai 2023 à 12h

Festival d'Anères - cinéma muet et piano parlant

Infos, lieux jeune public sur https://www.festival-aneres.fr/

Programme complet en format PDF :

<< Samedi 27 mai 2023 - Dimanche 28 mai 2023

à 12 h

Programme de Courts-métrages burlesques #4

Pour le cœur de Jenny

(An Eastern Westerner)
de Hal Roach
avec Harold Lloyd
1920 / États-Unis / 24' / DCP

Un jeune new-yorkais oisif fait le désespoir de son père qui l'envoie travailler dans le ranch de son oncle, quelque part dans l'ouest américain. Là-bas, il découvre que le petit village où vit son oncle est terrorisé par un gang de malfaiteurs. Il y rencontre aussi une jeune femme dont le père est retenu captif par Tompkins, le chef du gang. Il décide alors de l'aider…

Max veut divorcer

(Max Wants a Divorce)
de Max Linder
avec Max Linder
1917 / États-Unis / 27' / DCP

Le jour de son mariage, Max reçoit un avis du notaire l'avisant qu'il hérite d'une fortune à condition d'être célibataire. Il organise un faux flagrant délit d'adultère avec son épouse afin de pouvoir divorcer, encaisser l'héritage, puis espère se marier à nouveau...

Copies : Lobster films

Musique : des musiciens du festival...
sous la direction de Xavier Bornens


Dimanche 28 mai 2023 à 14 h

Un chapeau de paille d'Italie
de René Clair
avec Albert Préjean, Geymond Vital, Olga Tchekowa
1927 / France / 1h55 / DCP
Copie : La Cinémathèque française

Le jeune Fadinard se rend à son mariage lorsque son cheval croque le chapeau de paille d'une passante. Or, la dame se trouve avec son amant et craint d'éveiller les soupçons de son mari si elle réapparaît sans son couvrechef. Fadinard se met dès lors en quête d'un chapeau identique...

Nous sommes loin, avec Un Chapeau de Paille d'Italie, des films comiques français de Rigadin. En ce temps-là, on se bornait à mettre en scène un vaudeville souvent comique en lui-même, mais nullement transposable à l'écran, du moins pas appliqué selon des procédés cinégraphiques. Et, depuis qu'il y a le cinéma en France, et qu'on s'en sert, on avait toujours considéré le film comique comme la Toison d'Or, impossible à conquérir, parce que, jusqu'ici, on avait fait du film comique avec des mots, des phrases amusantes et des situations de convention. René Clair vient de bouleverser toutes les théories, aussi bien allemandes que françaises, sur le film comique. II a réalisé Un Chapeau de Paille d'Italie qui, restant sur le plan comique, est aussi et uniquement un film véritablement « cinéma » et qui n'est que du cinéma. Mouvement, esprit des gestes, des attitudes, cocasserie des situations, burlesque du costume et du décor, ridicule des personnages si vivants, tout est propre à déchaîner le rire le plus récalcitrant.

Jean de Mirbel, Cinémagazine n°30 du 29 juillet 1927

Musique enregistrée
d'après une partition de Raymond Alessandrini

Introduction musicale au piano par Antonio Coppola


Dimanche 28 mai 2023 à 17 h

Finis Terrae
de Jean Epstein
avec Jean-Marie Laot, Ambroise Rouzic, Malgorn
1929 / France / 1h20 / DCP
Copie : Gaumont Pathé Archives

Sur Bannec, un petit îlot au large d'Ouessant, un jeune goémonier se blesse à la main après une bagarre. La plaie s'infecte et il faut le soigner en l'emmenant à Ouessant. Mais la mer est mauvaise...

L'année précédant la sortie de Finis Terrae, Jean Epstein réalise le film considéré comme le plus important de sa filmographie, La Chute de la maison Usher. Ce film marque pourtant la fin de sa carrière en tant que cinéaste indépendant. Pour le réaliser, il avait en effet déployé d'importants moyens et son succès n'avait pas suffi à éponger les dettes de sa société de production. C'est pour se remettre de cet échec qu'Esptein se rend en Bretagne où il observe la vie des pêcheurs de goémons, une algue aux vertus thérapeutiques. De cette retraite nait un film à l'antithèse de La Chute de la maison Usher, Finis Terrae. Réalisé avec peu de moyens, sans décors ni acteurs professionnels, il raconte le quotidien de ces travailleurs de la mer. On y retrouve un style propre à Epstein pour qui le film est un poème visuel, témoignage du réel au moyen de l'irréel. Le cinéaste poursuivra cette recherche poétique tout au long des années 1930, en s'intéressant à la porosité de la frontière entre fiction et documentaire.

Céline Pluquet / Festival d'Anères

Musique composée et dirigée par Vincent Courtois

Violoncelle : Vincent Courtois
Clarinette, saxophone
 : Robin Fincker
Basson : Sophie Bernado
Accordéon : Janick Martin
Batterie : François Merville


Dimanche 28 mai 2023 à 19h

La Poupée

(Die Puppe)
de Ernst Lubitsch
avec Ossi Oswalda, Victor Janson, Max Kronert
1919 / Allemagne / 1h05 / DCP / vostf
Copie : Friedrich-Wilhelm-Murnau-Stiftung (Wiesbaden / Allemagne)

Le baron de Chanterelle, dépourvu de descendance, presse son neveu de se marier. Mais Lancelot, fuyant la horde des prétendantes convoquée par son oncle, se réfugie dans un monastère. Les moines voient dans le jeune homme un bon moyen de renflouer les caisses de la communauté : puisque son oncle lui promet une belle dot s'il prend femme, ils lui suggèrent un mariage fictif avec une poupée mécanique...

L'histoire, totalement farfelue, est une variation ludique de L'Homme au Sable d'Hoffman. Le climat du film est celui d'un conte, presque d'une histoire pour enfant, avec des décors stylisés peints en trompe l'œil - les murs sont en carton, avec des objets peints. Cela donne des tableaux très amusants, comme ce fiacre tiré par deux chevaux qui sont des acteurs déguisés. Le début peut paraître un peu long à se mettre en place mais c'est avec l'apparition de la poupée, jouée par l'actrice fétiche de Lubitsch, Ossi Oswalda, que le film montre tout son humour et aussi son charme. Le ton est aussi à la satire avec notamment ces moines assez pittoresques et les bourgeois cupides. Lubitsch illustre son rôle de mise en scène d'une façon amusante : dans un petit prologue, on le voit assembler par morceaux un petit décor en carton avant que de vrais personnages viennent y jouer. La Poupée est une comédie amusante des débuts d'Ernst Lubitsch en Allemagne.

L'Oeil sur l'écran / https://films.oeil-ecran.com/

Guitare, voix : Lembe Lokk
Clarinettes : Michel Schick
Accordéon : Gabriel Levasseur
Basse électrique : François Puyalto


Dimanche 28 mai 2023 à 22h

Bal sous le chapiteau

La fièvre du Lama

La fièvre du Lama tient le Funk Afrobeat au coeur de toutes ses passions ! Venez vous déhancher sous le groove endiablé de la section rythmique et des nappes frénétiques de ses cuivres sulfureux... Avec neuf musiciens sur scène pour finir le festival en beauté, sans compter les potentiels invités !

Source : message reçu