thème : Convivialité
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samedi 4 août 2018 à 13h30

Festival de chanson Vendredi, Samedi, Dimanche au BAO!

C'est le grand moment, le festival de chanson c'est ce qu'on préfère partager avec vous, là où on met tout notre coeur et toute notre âme ! Alors faites nous confiances et venez midi et soir les yeux et les oreilles grand ouvert ! Et surtout n'oubliez pas de réserver.
Cette année c'est beau tous les jours parce-qu'on fête aussi notre passage en coppérative d'intérèt colectif, rockailleux vendredi avec Thomas et son groupe electrogène, puissant samedi avec paccoud et la chorale de village, profond vendredi avec jehan et lionel Suarez... et des super spectacles le midi.

Vendredi :

19h : scène ouverte / Christian

21h : Thomas et son groupe électrogène : https://thomasetsongroupeelectrogene.bandcamp…
Thomas chante des textes extraits de sa correspondance avec des prostituées, des chansons anciennement écrites pour le Théâtre des Cerises, et des poèmes volés à des amis proches.
Avec une forte inclination pour l'humour noir, le grand-guignol, le rock et le jaja, le Groupe Électrogène s'interroge sur la nullité et la poésie de la chanson dite de variété

Samedi :

13h30 : Gerard Pierron « Je conçois le métier de chanteur comme un métier d'aventurier. Et je le vis comme çà. Il y a eu des périodes où quand j'avais une soirée dans une région, je mettais trois jours pour y aller, je m'arrêtais dans les bibliothèques, je repérais des choses, j'essayais de casser la croute ou de boire un verre dans les bistrots qui avaient un charme particulier… » http://merlinprod.fr/gerard-pierron/

19h : troupe Gaston Couté

21h Christian Paccoud : http://www.christian-paccoud.com/
+ le Simorkestra et la chorale éphémère fêtent la coopérative Scic
D'abord, laisser notre langage répondre à leur tangage. Revenir à notre horloge interne, notre rythme, notre liberté de bouger. Faire une chanson comme on fait un tableau avec des taches de sons et des lumières de sens.

Marcher les idéaux, induire en erreur les certitudes des nantis. Pouvoir se promener dans l'incompréhensible en y cueillant secrètement un peu de soi ou détour d'un refrain.
Crier l'urgence avec leurs propres mots, surligner l'imbécillité ambiante pour la transformer en une fête militante. C'est traverser un désert de fin du monde où les mots semblent mourants mais que l'amour d'une seule femme va sauver. Rire ensemble de nos illuminations et montrer du doigt des personnages dangereux en les redessinant au passage et en les faisant danser à notre place. C'est couper nos ficelles et refuser les manipulateurs.
C'est aussi et surtout affronter la désinformation de face avec les propres armes des conseillers en communication qui pourraient bien se laisser prendre au jeu. C'est l'envie d'habiller nos misères d'une musique lumineuse et populaire et rire encore de ceux qui avaient cru que tout pouvait s'acheter…
« Ceux qui ont vu Paccoud sur scène rentrent chez eux enveloppés d'un frisson, celui de la nécessité et de la beauté de la parole. Ainsi peut-elle surgir avec lui sous la forme d'une histoire future, d'un cri d'animaux, d'un chant d'ici ou d'un dire cabossé, d'une rengaine à venir ou d'une symphonie de trottoir. Voici tout ce que Paccoud pose sous nos yeux et souffle dans nos poitrines, il est là, et nous rappelle que nous sommes là aussi et qu'ainsi cela ne pourra pas cesser, et que la parole ne se taira pas. »

Dimanche :

13h30 : Cie Saséo "Cabaret de poche" http://saseo.org/
Un petit spectacle, enfin un grand cabaret, format de poche ou plutôt un grand spectacle sous forme de cabaret mais pas n'importe quel cabaret.
Ici tous les numéros sont tirés au hasard.
Oui on a bien dit au HASARD !!!
Enfin presque…
Le quatuor improbable installe en un clin d'oeil le décor du cabaret… Un paravent sommaire, quelques cubes dorés, une piste rouge molletonnée, des paillettes dans les poches, un bout de ficelle qui se transforme en chapiteau, c'est le défi de Saseo. Ici les prouesses circassiennes s'enchaînent sur une piste de 2 mètres de diamètre, colorent l'espace, débordent de scène et réveillent les voisins

19h : Marc et ses coussins : https://www.facebook.com/marcetsescoussins/
Une musique pétillante et poétique...
Autour de Marc Bösch (à l'accordéon) se rassemblent quelques cousins musiciens : Anne-Lise Herbel à la clarinette, Jeanne Brisson à la contrebasse...Ils interprètent dans un style bigarré leurs compositions originales, vous faisant danser rondeaux, scottishs, bourrées, mazurkas...
Comme leurs pieds marquent la mesure avec beaucoup d'entrain, on leur glisse des coussins dessous pour atténuer le son : ainsi est née la joyeuse bande de Marc et ses coussins.

21h : JeHan & Lionel Suarez "Leprest - Pacifiste Inconnu" http://www.lionelsuarez.com/site/portfolio/je…
A la fin des années 90, la France découvre la voix rocailleuse de JeHaN qui fait perler les mots en émotion avec son album Divin Dimey. Son interprétation bouleversante de la poésie de Bernard Dimey est également saluée par les gens du métier et pour ne citer que lui, Nougaro écrira : « Dieu merci, la race des grands interprètes, les Montand, les Piaf, les Mouloudji, n'est pas éteinte. JeHaN s'avance sur la scène vivante de l'émotion et si le coeur est le muscle de l'amour, ah ! Que voilà un bel athlète ! ». On retrouve chez lui du Léotard, du Ferré, on pense à un Tom Waits et bien qu'il nous vienne de la chanson il est certainement plus rock que bon nombre de ceux qui s'en réclament.
A l'accordéon, Lionel Suarez. Compositeur, arrangeur, orchestrateur, difficile de dresser une liste de tout ce qu'il sait faire et de tous ceux qui ont déjà fait appel à lui. Mais de Claude Nougaro à Richard Bona, de Jean Rochefort à Harry Connick Junior en passant par l'orchestre national de Jazz, Bumcello ou encore Yael Naim, on saisit l'éclectisme et la polyvalence de ce coloriste subtil, qui donne à cet instrument pourtant si connoté des parfums orchestraux qu'on n'imaginait même pas…
Dépassant l'hommage à celui qui fut leur ami, JeHaN et Lionel Suarez nous offrent une re-lecture bouleversante de l'univers de Leprest. Un moment rare où la force des mots et la musique s'enlacent et se dégustent comme des friandises, acidulées voire agressives, douces ou voluptueuses, mais toujours empreintes de l'immense tendresse et de la saine colère que « trimbalait » Leprest.
« Vous ne connaissiez pas Allain ? Vous avez de la chance, vous avez ça devant vous. » Semblent-ils dire en nous prenant par la main.

Source : message reçu le 31 juillet 20h