vendredi 22 mars 2024 à 20h30
« La mort d'un bureaucrate » de Tomas Gutierrez
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Quand ça commence mal, en général, ça finit mal : c'est le propre de la tragédie … sauf si l'humour (cette « politesse du désespoir », selon André Camus) s'en mêle et que le drame tourne alors à la comédie, en utilisant s'il le faut le détour par l'absurde. Dans La mort d'un bureaucrate, un ouvrier cubain émérite meurt broyé par sa machine à fabriquer des bustes mortuaires (!!!). Selon ses voeux, on l'enterre avec son livret de travail. Malheureusement, sa veuve, pour recevoir sa pension, est obligée de fournir ce fameux livret. Le neveu du défunt entreprend alors les démarches nécessaires pour le récupérer : parcours semé d'embûches, bien sûr, face à un système truffé de fausses trappes, qui touche souvent à l'absurde. Du coup, fous-rires garantis, malgré un point de départ carrément macabre et de quoi nous vacciner contre la tyrannie bureaucratique, quels que soient le pays et l'époque dans lesquels nous vivons.
Pour aller plus loin : Analyse du film par Il était une fois LE CINEMA La mort d'un bureaucrate
Bande annonce : Mort d'un Bureaucrate (La)
On va tout d'abord rassurer tout le monde. Ce n'est pas " Le Festin de Babette" (Gabriel Axel 1987) et encore moins "La Grande Bouffe » ( Marco Ferreri 1973).
A Cinévallée, après la présentation, après la projection, après le débat animé , on partage un moment réparateur, convivial et festif autour de…
On ne partage pas "L' Aile ou la cuisse" ( Claude Zidi 1976), ni une "Ratatouille" ( Brad Bird 2007). Encore moins "La Soupe aux choux" ( navet - sic! - de Jean Giraud 1981). Et c'est mieux qu'un "Buffet froid" ( Bertrand Blier 1979).
On partage quelques tapas , du salé, une pizza, du sucré, à grignoter autour d'une bouteille que vous n'aurez pas manqué d'apporter aussi .
Et pour ceux qui manquent d'imagination culinaire, deux suggestions dans deux titres de film " Le Retour des tomates tueuses" ( John de Bello 1981) et "L'Attaque de la moussaka géante" ( Panos Koutras 1999). Ça ne s'invente pas …
Dans tous les cas , ce n'est pas un "Dîner de cons" ( Francis Weber 1988) mais un beau moment fraternel autour du cinéma …
Bon film ("Mort d'un bureaucrate" Tomas Gutierrez Alea, Cuba, 1966) … et bonne dégustation !